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DetailNewsSAS BNP Paribas ERE | Communication exceptionnelle sur le conflit en Ukraine et impact sur les FCPE

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Communication exceptionnelle sur le conflit en Ukraine et impact sur les FCPE

Après la reconnaissance lundi 21 février au soir des deux républiques autoproclamées du Donbass, la décision de Vladimir Poutine de lancer une vaste offensive armée en Ukraine le jeudi suivant a surpris par sa rapidité.

​Rappel du contexte global​

La volatilité a fortement augmenté sur les marchés financiers, accompagnée d’une brusque remontée du cours des matières premières et de mouvements de fuite vers la sécurité, caractéristiques des périodes de tensions géopolitiques.

L’Union Européenne a d’ores et déjà annoncé au cours du WE dernier une salve de mesures extrêmement sévères dans le but de porter un coup dur à l’économie russe parmi lesquelles :

  • la limitation drastique de l’accès de la Russie aux marchés de capitaux européens, entravant et renchérissant le financement de sa dette ;
  • l’exclusion d’un certain nombre de banques russes du circuit de paiement Swift, ce qui entrainera le « blocage des exportations et importations russes » comme l’a précisé la présidente de la Commission européenne ;
  • le gel de l’intégralité des avoirs de la banque centrale russe qui n’aura de fait pas la possibilité de mobiliser ses réserves de changes détenues à l’étranger. Le total des réserves de changes s’élève à 630 Mds de $, dont 132 Mds en or.

​​Conséquence directe : le rouble a chuté de 45% contre Dollar depuis le début d’année (au 07/03/2022).

Au regard de cette situation exceptionnelle, les indices financiers ont enregistré une baisse marquée. Depuis le début d’année, l’indice européen Eurostoxx 50 recule de 18%, le CAC 40 perd 16% et le Dax allemand 19% au 07/03/2022. Les marchés américains évoluent également en territoire négatif sur la même période, à l’image du Dow Jones 30 et du S&P 500 (resp. -8% et -10%).

L’une des principales préoccupations actuelles réside dans le fait que les tensions géopolitiques pourraient davantage se détériorer, ce qui pourrait accroître encore les prix du pétrole et du gaz. Le prix du pétrole a d’ailleurs bondi de plus de 50% depuis le début d’année pour dépasser les 100 $ pour WTI et 120 $ pour Brent. Les métaux précieux, notamment l’or, ont fortement progressé.

Quelles perspectives ?​

La situation reste très imprévisible et mouvante à l’heure actuelle, et à court terme, la volatilité devrait continuer à rester particulièrement élevée sur les places financières. Cela étant, au regard de l’évolution passée des marchés financiers, l’histoire tend à démontrer que les tensions géopolitiques et conflits militaires, à la condition que ceux-ci ne dégénèrent pas en récession économique à grande échelle, ont un impact limité sur une très longue période sur les actifs risqués. D’autre part, les fondamentaux économiques restent toujours bien orientés, à l’image d’une croissance économique réelle supérieure à la tendance, grâce notamment aux programmes d’infrastructures gouvernementaux. Les niveaux d’épargne accumulée et la poursuite des levées des restrictions liées à la crise sanitaire à l’échelle mondiale devraient également offrir un soutien en dépit des effets négatifs liés aux sanctions contre la Russie et aux éventuelles représailles.

Impact sur nos FCPE​

D’une manière générale, les fonds les plus impactés par cette crise sont tout d’abord les fonds actions russes, suivis par les fonds actions émergentes Europe et dans une moindre mesure les fonds actions émergentes.

Notre gamme de FCPE est plutôt orientée sur la zone Euro et nous avons structurellement peu d’exposition sur les pays émergents, encore moins sur l’Europe de l’Est.

Compte tenu de ces incertitudes et d’une tendance des marchés à réagir violemment à de tels événements à court terme, les portefeuilles de nos FCPE ont été ajustés.

Gamme multi-actifs : nous avons diminué le risque le mercredi 23 février en réduisant la surexposition aux actions européennes et émergentes pour renforcer les liquidités, dans un mouvement tactique destiné à protéger les portefeuilles d’un choc géopolitique.

Gamme actions : structurellement, nos portefeuilles actions restent équilibrés, entre les valeurs de « croissance » et les valeurs « value », entre les valeurs « cycliques » et les valeurs « défensives ». Dans le contexte de cette situation exceptionnelle, nous avons réduit nos expositions au secteur bancaire au profit du secteur énergétique d’une part et d’autre part, au profit des secteurs plus défensifs tels que les télécoms.

Gamme obligataire : notre gamme obligataire investit essentiellement des émissions zone euro de bonne qualité, nous ne pratiquons pas de poche de diversification dans les émissions russes ou dans les émissions pays émergents pour booster notre performance. Notre positionnement structurellement prudent sur cette classe d’actifs devrait nous être favorable pour traverser cette période de crise.​​

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