contrastant avec une situation économique toujours morose au regard de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie mondiale.
Si les différentes interventions des Banques Centrales et des gouvernements ont en grande partie été à l’origine de ce rebond, il n’en reste pas moins que la dégradation des chiffres de croissance est notable dans la plupart des pays développés et émergents. En témoigne le PIB de l’OCDE, publié fin août, qui a enregistré une baisse sans précédent de 9.8% au deuxième trimestre 2020 (dont -20.4% pour le Royaume-Uni, -9.5% pour les Etats-Unis et -12.1% dans la zone Euro).
Ainsi, malgré des phases plus récentes de repli liées aux craintes de résurgence de l’épidémie de Covid-19 dans certaines zones géographiques, dont l’Europe, les marchés ont jusqu’à ce jour préféré voir le verre à moitié plein en anticipant une reprise progressive de l’activité économique, portée d’une part par les injections massives de liquidités de la part des institutions financières et d’autre part, par les différents plans de relance des Etats. Le gouvernement français a ainsi présenté le 3 septembre dernier son plan de relance historique de 100 milliards d’euros (soit 4% du PIB national), destiné à transformer l’économie et créer de nouveaux emplois autour de 3 piliers : l’écologie, la compétitivité et la cohésion.
Dans ce contexte, au 30 septembre 2020, l’indice des actions mondiales, le MSCI AC World, s’apprécie de 1,4% depuis le début d’année. L’indice du marché américain S&P 500 progresse quant à lui de plus de 5% sur la même période. Les actions européennes restent toujours en territoire négatif, à l’image de l’Eurostoxx 50 qui se replie de 13% sur la même période, malgré une reprise significative depuis la fin du premier trimestre. Fait notable : la progression presque indécente de l’indice américain des valeurs technologiques, le Nasdaq, qui termine le trimestre sur une hausse de 25% depuis le 1er janvier, portée par les GAFAM*, grands bénéficiaires de la crise.
* Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft
En parallèle, l’or a poursuivi sa hausse, franchissant la barre symbolique des 2 000 dollars l’once début août, son record historique, preuve en est que l’inquiétude reste toujours palpable sur les marchés. Il progresse de 24% depuis le début d‘année. Les obligations gouvernementales américaines et européennes continuent de progresser, également recherchées par les investisseurs en quête de valeurs refuge. Le prix du baril de pétrole WTI (West Texas Intermediate) termine le trimestre à près de 40 dollars, au terme d’une évolution plutôt stable sur le trimestre. Il recule néanmoins de 34% depuis le début d’année. L’immobilier coté européen reste toujours fortement pénalisé par une baisse des transactions, se repliant de 20% sur la même période.
Du point de vue sectoriel, les valeurs technologiques restent sans surprise en tête de classement, suivi des services aux collectivités et de la santé, secteurs défensifs. Les bancaires ont été particulièrement malmenées au cours du troisième trimestre, confrontées aux risques de crédits ; elles figurent parmi les plus fortes baisses sectorielles annuelles, ainsi que l’énergie, pénalisée par une chute des investissements et les transports & loisirs, très impactés par la crise.
Quels facteurs de risque pour demain ?
L’évolution de l’épidémie de Covid-19 sera un facteur déterminant dans l’évolution à court et moyen terme des marchés. Le scénario le plus sombre, celui d’un nouveau confinement généralisé (que les gouvernements chercheront à tout prix à éviter), signifierait un dur retour à la réalité pour les places financières. Les prochains indicateurs économiques seront également scrutés de près. Sans oublier les incertitudes liées au Brexit, pour l’heure reléguées au second plan, qui pourraient resurgir au fil des négociations entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne et également impacter les places financières.
La gestion de BNP Paribas Asset Management récompensée une nouvelle fois en 2020 !
A l’occasion de la 35ème cérémonie des Corbeilles Mieux Vivre Votre Argent qui s’est déroulée le 24 septembre 2020 à Paris, BNP Paribas Asset Management a obtenu la 2ème place du classement de la Corbeille Long terme sur cinq ans, catégorie réseaux bancaires.
Depuis 2012, les équipes de gestion de BNP Paribas Asset Management sont régulièrement récompensées aux Corbeilles Mieux Vivre Votre Argent. L’année dernière, BNP Paribas Asset Management s’est illustrée en recevant quatre prix, récompensant les meilleures gammes de fonds proposées aux clients particuliers en termes de performance et attestant de l’excellence des équipes de gestion. Ce prix, qui témoigne aussi de la pertinence de l’offre proposée aux clients des réseaux BNP Paribas, vient s’ajouter aux distinctions déjà reçues par BNP Paribas Asset Management depuis le début de l’année, en France et à l’international, notamment dans le domaine des investissements socialement responsables, tels que les trois récompenses récemment obtenues de « Environmental Finance ».
NB : La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent enregistrer des hausses comme des baisses et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas l'intégralité de leurplacement.
Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir.
Sources indices : Ingénierie financière E&RE au 30 septembre 2020
Avez-vous trouvé ce contenu intéressant ?