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Une tendance haussière confirmée en mai sur les marchés financiers

Après les points bas touchés en mars, les places financières ont confirmé en mai la tendance de reprise amorcée le mois dernier, comme en témoigne l’indice mondial MSCI AC World (en dollars) qui affiche un gain de plus de 4 % sur le mois.

​Les mesures de soutien sans précédent apportées par les banques centrales et les Etats ont fortement contribué à rassurer les investisseurs, qui aujourd’hui ne doutent plus de la volonté des institutions financières à sauver l’économie coûte que coûte. Parmi les dernières annonces, celle de l’exécutif européen qui a dévoilé le 27 mai un projet de budget historique de 1 850 Mds€, dont 750 mds€ sous forme d’un plan de relance destiné à venir en aide aux pays les plus impactés par la crise sanitaire, Italie et Espagne en particulier. Ce plan, actant le principe d’une dette commune (ou mutualisation), est une première dans l’histoire de l’Union Européenne.

Mais le mois de mai a sans conteste été marqué par le début des phases de déconfinement en Europe, zone durement touchée par la crise sanitaire depuis le début d’année. Les investisseurs y ont en effet scruté le moindre signe de résurgence de l’épidémie, et constatent avec un soulagement certain qu’à ce jour, les nouvelles sont plutôt rassurantes au regard du nombre de cas en forte diminution. La situation reste cependant encore disparate sur l’ensemble du globe, les États-Unis étant encore assez impactés au regard du nombre de décès enregistrés, malgré des signes d’amélioration, tandis que l’Amérique latine, le Brésil en particulier, devient à son tour le nouvel épicentre de l’épidémie. Dans ce contexte, le marché européen, représenté par l’indice Euro Stoxx 50, affiche une baisse de plus de 17% depuis le début d’année. Son homologue américain, l’indice Dow Jones, recule de 10% sur la même période, tandis que l’indice MSCI Emerging Markets, représentatif des pays émergents, cède près de 16%.

L’or continue sa progression, à 1730 USD l’once au 29 mai, se rapprochant ainsi de ses points hauts de 2011. Il affiche un gain de 14% depuis le début d’année. Les obligations gouvernementales américaines et européennes sont également recherchées en raison de leur caractère de valeurs refuge.

Le prix du pétrole continue sa reprise après avoir atteint un point bas jamais vu fin à avril. Depuis le début d’année son recul a été réduit à 42 %. L’immobilier européen est toujours affecté par une baisse notable des transactions et enregistre un recul annuel de 22% à fin mai.

Les valeurs cycliques, durement impactées par la crise sanitaire, continuent de sous-performer à l’image de l’Automobile, très fragilisée par un recul historique des ventes, et du secteur des Transports et Loisirs. Les valeurs bancaires restent quant à elle encore fortement pénalisées par un contexte de taux bas. Les valeurs défensives surperforment toujours, en particulier la Santé et les Services aux collectivités. Le secteur de la Technologie tire son épingle du jeu, bénéficiant d’une consommation en hausse de certains services spécialisés durant la période de confinement.

Malgré l’amélioration constatée sur les deux derniers mois, le manque de visibilité à court terme pénalise encore les marchés

Les indicateurs économiques se maintiennent à des niveaux extrêmement faibles, jamais constatés jusqu’ici, témoignant de la violence du choc économique du fait de l’arrêt quasi complet de l’activité économique dans la grande majorité des pays du monde. Preuve en est le chiffre du chômage américain pour le mois d’avril, publié en début de mois, qui atteint le triste niveau record de 14,7% (il n’était que de 3,5% en début d’année !).

D’autre part nous assistons à la résurgence des tensions géopolitiques entre la Chine et les USA, agitant le spectre d’une guerre froide.

Cela étant, nul doute qu’un ralentissement de l’épidémie aura un effet salvateur sur l’économie mondiale et sur l’évolution des indices financiers. De même que la découverte potentielle d’un traitement ou vaccin aura également un rôle prépondérant à jouer. Les récentes réactions positives des marchés aux dernières avancées médicales vont d’ailleurs dans ce sens …

NB : La valeur des investissements et les revenus qu'ils génèrent peuvent enregistrer des hausses comme des baisses et il se peut que les investisseurs ne récupèrent pas l'intégralité de leur placement. Les performances passées ne préjugent pas des performances à venir.

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Source indices : BNP Paribas Asset Management, E&RE, au 29 mai 2020

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